Trois-Rivières ,la ville ou j habite est corrompus a l os d un bout a l autre,juste pour dire dans le temps son surnom c etais Trois-Rivières la pute,
je suis en guerre contre le maire depuis longtemps,un franc-macon de fils de pute si vous voulez mon avis,je me suis meme amusé a le surnomé le maire 2,
a cause du lien de parenté que j ai avec son rival l ancien maire du cap de la madeleine alain croteau,le maire un.
j aime bien compté-conté.
je pouvais pas m empeché de mettre les articles avec le post pour mettre dans l ambiance.
tout est dans l ambie anse.
pratique pour tassé.
comme je disais en langue des oiseaux ,les poulet de Trois-Rivières sont issue d un croisement de pfk et on sais pas quoi.
les coq peuvent bien faire cocodi cocoda en anglais et cocorico en francais.
intégrité méga salopé.
pas tenté d acheté du vroom vroom zoom zoom de mazda.
alors voila les articles:
Trois-Rivières la pute!
Théodule Beaulieu, l'un des premiers policiers corrompus de Trois-Rivières. Dès 1885, il fut impliqué dans un système de protection auprès du réseau de prostitution local.
La ville de Trois-Rivières souffre sans doute d’un préjugé favorable en ce sens que peu de gens croient véritablement qu’elle puisse avoir eue une histoire criminelle. En effet, lorsqu’on parle de crime organisé, les regards se tournent automatiquement vers Montréal, comme si on accordait de l’importance qu’aux histoires qui nous semblent être les plus juteuses. Mais pendant ce temps, bénéficiant de cette image paisible et presque parfaite, les municipalités plus modestes se laissent envahir sournoisement.
Grâce à un article publié dans The Quebec Mercury en septembre 1825 on apprenait la présence d’un « gang dont les Burke sont les célèbres leaders »[1] à Trois-Rivières. Il s’agissait d’Edmund et Tobias Burke, sans doute des frères.
Il fallut attendre jusqu’en 1857 avant de voir le premier corps de police prendre forme. Les arrestations passèrent alors de 59 à 245, un bond époustouflant car les policiers étaient payés selon le nombre d’arrestations effectuées. Avant cela, on ne retrouvait que quelques veilleurs de nuit et « leur inefficacité est patente si l’on en juge par la dénonciation dans les journaux des fréquentes bagarres qui accompagnent la montée des hommes aux chantiers et leur retour »[2].
Durant la seconde moitié du 19ème siècle on note que « le nombre de délits demeure à peu près stable bien que la population de Trois-Rivières augmente de plus du double »[3], ce qui pourrait bien laisser entendre que les policiers, s’ils maintenaient l’ordre dans les rues, fermaient peut-être les yeux sur des délits jugés plus socialement « acceptables », tel que la prostitution et la fraude par exemple.
La ville connaissait alors un essor important en raison de l’industrie du bois et les activités de toutes sortes se multipliaient.
Selon les historiens René Hardy et Normand Séguin, 65% des infractions ont un lien avec l’ivresse, « viennent ensuite dans des proportions beaucoup moindres la prostitution, le vagabondage et la mendicité. Les délits sont évidemment plus fréquents en été alors que les travailleurs affluent et que la municipalité retient les services de ces nombreux constables spéciaux »[4].
En 1877, on embauchait une brigade de six hommes, incluant le caporal. Puis le premier véritable scandale éclate en 1885. On lisait alors dans Le Journal des Trois-Rivières que « le malaise qui existe depuis longtemps dans le public au sujet de nos affaires civiques de police et de voirie prend des proportions qui requièrent impérieusement une action énergique »[5]. On poursuivait à mots couverts sur ce sujet fort tabou, mais on pressa le maire d’agir et de tenir une enquête.
Si les journaux de l’époque restaient vagues, les recherches effectuées par Patrimoine Trifluvien ont permis de savoir que le 16 mars 1885 le Conseil municipal déclenchait une enquête sur le comportement policier. Cette enquête, on la doit à deux conseillers municipaux, Onésime Carignan et Thomas Bournival, qui en avaient assez des preuves accumulées démontrant que certains policiers tiraient profit de la prostitution tout en y assurant un système de protection.
H.-G. Mailhot fut élu maire le 13 juillet 1885 pour succéder à Sévère Dumoulin et quelques jours plus tard le chef de police Ovide Rocheleau était remercié. On l’avait surpris dans des bordels en train de boire et de profiter des prostituées. De plus, on souligne que deux autres policiers, Alexandre Décoteau et Théodule Beaulieu, protégeaient le réseau de prostitution moyennant une certaine rétribution.
Officiellement, il fallut attendre 1969 pour revoir un tel système. Durant plus de huit décennies, rien de concluant même s’il est difficile d’imaginer que le cœur de la ville demeura aussi pure que celui d’un ange!
En 1887, le journal La Sentinelle déposait une plainte contre la police de Trois-Rivières, forçant le conseil de ville à tenir une autre enquête. Sans qu’on sache les détails des accusations, le chef de police Louis Hamel fut rétrogradé et remplacé par Joseph Bellefeuille. S’était-il déjà installé une tradition de corruption?
En mars 1905, le corps criblé de balles de l’aubergiste Percy Howard Sclater était retrouvé dans son écurie de Grande Anse, en Haute Mauricie. Sa femme, de même que l’un de leurs pensionnaires nommé Wallace McCraw, furent ramenés à Trois-Rivières, accusés et traduis en justice. C’est ainsi que le policier Théodule Beaulieu refit surface, puisque qu’il procéda à l’arrestation de McCraw dans des circonstances d’ailleurs discutables. La stratégie de la défense laisse croire que Beaulieu n’aurait pas lu ses droits à l’accusé avant de l’appréhender.
Un journal de l’époque mentionnait que Beaulieu était alors détective. Aurait-il monté en grade malgré son implication dans le scandale survenu 20 ans plus tôt?
Quoiqu’il en soit, il sera congédié peu après. Lors du procès de McCraw en 1906 Beaulieu se retrouva à la barre des témoins au palais de justice de Trois-Rivières, où il sera forcé, devant le criminaliste montréalais Me N. K. Laflamme, d’avouer son passé criminel. Il avait donc fait de la prison pour avoir causé des voies de faits lors d’une élection municipale et avait également fuit la justice en cavalant vers Montréal. Plus récemment, une jeune fille avait déposé contre lui des accusations à caractère sexuel. Étrangement, la plainte avait été retirée.
Comment se fait-il qu’après tous ces déboires Théodule Beaulieu était encore à l’emploi de la police trifluvienne en 1905?
En juin 1908, Trois-Rivières fut violemment frappé d’un incendie qui détruisit plus de 200 bâtiments. Le conseil de ville tira profit de la grande reconstruction qui s’ensuivit en se servant de l’image de la modernité pour mieux attirer les entreprises. La corruption s’installa au même moment. La Wabasso ouvrit ses portes en 1909, et la même année la Canada Iron (Canron) complétait son agrandissement, sans compter que la célèbre CIP (Canadian International Paper) viendrait s’établir quelques années plus tard.
En 1909, Rose Hanley, 69 ans, fut accusée de tenir une maison de débauche. La cause fut permise par la dénonciation d’Odile Adotte, 16 ans. Parmi les autres accusées, on retrouvait Marie-Louise Villemure, jeune prostituée de 19 ans. Après avoir plaidé non coupables, elles changèrent ensuite leur plaidoyer pour se mériter chacune deux mois à purger à la prison de Trois-Rivières.
Suite à des ententes économiques douteuses avec les entreprises, la corruption fut dénoncée par les journaux, au point où le juge J. Alfred Désy dût mener une enquête. Malheureusement, aucune accusation ne sera déposée après le dépôt de son rapport en 1921. Il semble que le premier ministre du Québec de l’époque, Louis-Alexandre Taschereau, ne voulait pas compromettre son gouvernement en poursuivant en justice son ministre de la Voirie. Comme quoi les choses se répètent à travers l’Histoire, rappelant ainsi la longue hésitation de Jean Charest à repousser durant plus de 2 ans l’enquête publique sur la corruption. Et que fera-t-on ensuite du rapport que déposera la Commissaire Charbonneau?
Notons aussi que l’installation de la corruption trifluvienne correspondait avec un changement de pouvoir. Les libéraux avaient pris le contrôle de la région depuis le début du siècle.
Néanmoins, l’enquête Désy connut quelques résultats. Le maire de Trois-Rivières J.-A. Tessier, directement visé, avait démissionné avant la fin de son mandat. Quant à l’échevin Robert Ryan, qui s’était empli les poches, il fut défait aux élections suivantes.
En 1966, le journal montréalais La Patrie dévoilait en première page que « Trois-Rivières devient capitale du pari clandestin ». On nommait directement certains preneurs illégaux tels qu’Évariste Beaudet, Gaston Poirier et Jules Pellerin (ou Pèlerin). Le nom de ce dernier allait d’ailleurs refaire surface 30 ans plus tard lors de la Commission d’enquête sur les circonstances entourant la mort du sergent-détective Louis-Georges Dupont. Me Jean Méthot, ancien chef du contentieux de la ville, dira que Pellerin était un bon ami, tout en dévoilant d’autres noms.
La Mafia était donc bien installée en 1966, d’autant plus que La Patriesoulignait qu’on recevait quotidiennement des informations sur les paris des champs de course américains et canadiens « par livraison-avion », ce qui implique directement l’aéroport de Trois-Rivières. Voilà un indice qui corrobore une information selon laquelle un pilier important de la Mafia utilisait régulièrement les services du petit aéroport. Selon de récentes informations, cet individu est toujours actif au Québec.
Crime organisé, prostitution, paris illégaux, corruption policière; tous les éléments étaient en place. Plus de doute possible. Trois-Rivières était bel et bien devenue une pute.
La situation était si grave qu’en 1969 la Commission de Police du Québec (CPQ) débarquait en ville pour faire enquête. Tout comme en 1885, la police tirait profit de la prostitution. Entre la fin des audiences et le dépôt du rapport, le sergent-détective Louis-Georges Dupont, qui témoigna justement devant la CPQ contre ses collègues, disparut avant d’être retrouvé mort dans sa voiture de service. Sans enquête de coroner officielle, avec une autopsie et une enquête policière bâclée conduite par des détectives corrompus qui seraient bientôt congédiés pour leurs frasques, on conclut néanmoins au suicide de Dupont.
En janvier 1970, tandis que d’importants mafieux prenaient du recul en organisant une rencontre à Acapulco, deux détectives, dont Jean-Marie Hubert qui avait menée l’enquête sur la mort de Dupont, furent renvoyés.
En 1978, les journalistes Catherine Texier et Marie-Odile Vézina publiaient le résultat de leur enquête sur la prostitution au Québec. Le récit de leur rencontre avec le capitaine Normand Rouette fut assez peu flatteur envers ce dernier. Niant d’abord tout, comme pour donner une image chaste de sa ville, Rouette avait fini par leur avouer la présence de prostitution.
La CPQ dut revenir en 1982. D’autres policiers furent renvoyés, dont Normand Rouette. Quant à lui, Denis Leclerc recevra une peine d’emprisonnement pour des accusations qui ne furent jamais rendues publiques. Pour entretenir le jeu hypocrite de cache-cache, la CPQ prit alors la décision, tout comme l’ont fait les Américains dans l’enquête sur l’assassinat du président John F. Kennedy, de sceller ses documents pourtant d’intérêt public jusqu’en l’an 2129.
En 1996, lors de la Commission d’enquête sur la mort de Louis-Georges Dupont, certains faits ressortirent à nouveau. Le Nouvelliste se permit d’ailleurs un article relatant la prostitution de 1969, allant jusqu’à mentionner certains lieux stratégiques du crime comme le Manoir Laviolette et le Club St-Paul, pour ne nommer que ceux-là[6].
Après une aussi longue tradition de corruption policière, n’importe quel historien ou citoyen muni d’un minimum de logique est en mesure de savoir que les phénomènes reliés à la nature humaine n’ont de cesse de se répéter inlassablement à travers l’Histoire. Voilà qui est seulement … historiquement logique!
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